On s’étonne…

Concerts Juin 2024

On s’étonne de ces voix qui s’élèvent ici et là, immersion dans la musique

On s’étonne de ces cris d’oiseaux échos à des mélopées médiévales

On s’étonne de percevoir dans les silences la musique qui résonne

Oui, Eurydice étonne. Comme toujours, dira sans doute son public le plus fidèle, habitué à entendre se juxtaposer pièces sacrées et profanes, langues et musiques de diverses origines, dissonances et plénitude harmonique. Mais cette année, sans doute, un peu plus que d’habitude.

Au commencement était la poésie : quatre pièces contemporaines font entendre des œuvres d’Henri Michaux, Jean Tardieu, Eugène Guillevic et Raymond Queneau, dans un duo éclatant avec le piano, véritable partenaire du chœur. Sub tuum Praesidium, Meditabor : sous la protection du ciel s’engage une méditation qui prendra forme dans la contemplation des lys, the lilies, pour devenir exaltation de la nature. Légèreté de jaunes alouettes, amarillas. Animaux, choses, gens : trois ordres qui oscillent entre paradis et enfer, entre Heavens et Hells. Avec, dans les interstices, des Folk Songs qui ponctuent l’ensemble, et le très populaire Aizu-Bandai-San japonais.

Europe, Asie, Amériques du Nord et Sud. Chants sacrés, populaires, poésie, grandes musiques. Sous la conduite de son chef Damien Sardet, Eurydice vous emmène…

  • Au Commencement, Guillaume Connesson
  • Las Amarillas, Stephen Hatfield
  • Méditationes Sacrae, Andrey Makor
  • Three Heavens and Hells, Meredith Monk
  • Consider the Lilies, Stephen Smith
  • Sub tuum Praesidium, After While et La Tombe et la rose, Adrien Hallopeau
  • Folk Songs of the four Seasons (extraits), Ralph Vaughan Williams
  • Aizu-Bandai-San, Hiroshi Ishimaru